• A l'heure du développement de techniques alternatives de production d'énergie, un sujet plus vaste ressort : l'adaptation de bâtiments historiques aux "nouvelles technologies".

    Prenons l'exemple du Parc naturel régional (PNR) du Vexin français.
    Dans sa démarche de promotion des énergies renouvelables, dans le cadre d'une opération d'amélioration de l'habitat (OPAH), il a aidé les habitants à présenter des dossiers d'installation de chauffes-eau solaires. Mais le Service départemental de l'architecture et du patrimoine (SDAP), dans les périmètres de protection des monuments historiques, leur a opposé un refus motivé uniquement par des règles de respect des "constructions du Vexin", dont les principes remontent à plus d'un siècle ...

    Si, dans le cas général, il est important de veiller au maitien d'une certaine qualité architecturale dans les espaces reconnu pour leur valeur, il ne faut pas non plus totalement figer les choses. (Qui accepterait de vivre dans un chateau sans sanitaires ? ) Il devrait donc être possible de modifier, sous certaines réserves, des éléments architecturaux afin de permettre l'ussage de nouvelles technologie.

    Alors changeons de mentalité, pour éviter de vivre dans un musée !

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  • Ces dernières années, nombreux sont les écologistes à prôner l'usage de l'éolien en lieu et place de nombreuses autres sources d'énergie. Leur parole est par ailleurs souvent relayée par d'importantes sociétés pricées qui y voient leur propre intérêt économique dans la construction (encore du BTP dans des secteurs sinon fermés à la construction).

    Mais quel est le bilan de leur implantation ?

    Pour certains, cela défigure le paysage ... Mais les paysages français n'ont plus grand chose de naturel. L'activité de l'homme, en particulier l'agriculture et la sylviculture, en a profondémment changé la physionomie.

    Dans certains pays du Nord de l'Europe, où de vastes sites ont été dédiés à ce mode alternatif de production d'énergie, les biologiste ont constaté un réel impact sur la faune. Ces grandes pales sont une véritable menace pour les oiseaux dont certaines populations se font décimer.

    Enfin dans d'autres pays, on a vu ressurgir des projets de centrales au charbon, pour répondre aux besoins énergétiques de la population (globalement constants) pendant les creux de vent. En effet, c'est le seul mode de production qui soit assez flexible pour s'adapter à ces variations rapides (inférieures à la journée).

    Il n'y a donc qu'une solution réellement viable : changeons de mode de vie et consommons moins d'énergie !

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  • Pour une définition du SDRIF : Wiki !

    Dans le cadre de l'élaboration de ce document de planification à l'échelle du territoire de la première région de France, le Conseil Régional d'Ile-de-France (CRIF) avait osé porter des idées comme la densité, la limitation de l'étalement urbain ...
    Cette démarche s'inscrivait dans la continuité d'un diagnostique partagé par de nombreux experts de l'aménagement : l'étalement urbain génère des coûts croissants exponentiels (réseaux routiers, réseaux d'assainissement, déplacement plus longs ...), n'augmente pas la qualité de vie générale et surtout réduit la capacité de la ville à se renouveler sur elle-même sans apport d'argent public (encore des dépenses !) ; tandis qu'une densification des secteurs proches des transports en communs lourds permet de rentabiliser encore plus leur usage, ce qui permet à un plus grand nombre de personnes d'accéder facilement à leur emploi.

    Mais cette démarche ne favorise pas, même si elle ne l'interdit pas, la constructions de maisons individuelles sur de grands terrains, ce à quoi aspire bon nombre de français = d'électeurs. De ce fait, un certain nombre d'élus, plus soucieux de faire plaisirs à leurs électeurs que de penser à inscrire leur circonscription électorale dans une démarche de développement durable, s'opposent à ces idées. Et pourtant, il existe de nombreuse solutions intermédiaires entre la maison de campagne et la tour d'habitation. Les urbanistes et les architectes ont une palette de choix très variée, encore faut-il les écouter et non demander qu'ils nous écoutent.

    Résultat : il semblerait que dans le cadre du débat au CRIF, de nombreuses extensions urbaines ont été autorisées et que les orientations vers la densification de certains secteurs ont été supprimé du projet !

    Certain diront : "Bravo à nos élus ! Ils ont su porter nos demandes au bon niveau !". Mais est-ce réellement une réussite ? Que dirons-nous lorsque les impôts locaux augmenteront en conséquence, qu'il nous faudra de plus en plus prendre une voiture de plus en plus chère ?

    Alors, changeons de mode de pensée et réfléchissons à toutes les conséquences des choix individualistes que nous faisons avant de les exprimer.

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  • De nos jours, aucun projet ne peut se faire sans consulter le public, à travers de multiples formes comme l'enquête publique.

    Il faut en chercher la raison dans les méthodes employées par l'Etat, par le passé, pour imposer une structuration du territoire par la construction d'infrastructures et de zones ubraines sans analyse de l'impact (paysager, environnemental, culturel ... et surtout local !) de son projet. Cette vision centralisée de l'aménagement du territoire méritait parfois un contre pouvoir que les élus locaux n'étaient pas toujours en mesure de jouer.

    Maintenant que la population a plus facilement accès à divers moyens de communications (médias, internet ...), son pouvoir est reconnu, et elle est consultée. Cette consultation prend diverses formes, aux diverses étapes du projet.

    Mais si ces principes sont bons, la pratiques montre qu'ils ne sont pas toujours bien appliqués.

    En effet, la force de l'habitude étant ce qu'elle est, certains services de l'Etat ont tendance à réduire au maximum la participation citoyenne au développement d'un projet. Cela est aussi dû au fait qu'ils ne savent pas organiser cette consultation, qu'ils ont des méthodes techniques à appliquer qui laissent peu de place à la négociation et surtout qu'ils pensent souvent avoir raison parce que ce sont eux les techniciens !

    D'un autre côté, les associations ou autres modes de représentation de la population ont compris le poids qu'ils pouvaient avoir et en usent et en abusent. Ils portent aussi souvent un intérêt particulier, local, qui va à l'encontre de "l'intérêt général" et qui se traduit par le phénomène NIMBY (Not In My BackYard - pas dans mon jardin). Ils attendent presque de pouvoir prendre les commandes du projet, en en faisant supporter le financement par les autres. Ils portent en eux-même parfois une résitance au changement de leur environnement, toute aussi forte de celle de l'Etat au changement de ses modes de fonctionnement.

    Le résultat est une défiance des deux parties qui empêche un dialogue serein pour le développement d'un projet répondant aux besoins de l'intérêt général tout en limitant les impacts négatif au plan local (l'impact négatif nul n'est pas réaliste).

    Ainsi, lorsqu'un projet est à construire, il est nécessaire d'avoir un pilote identifié, fort, qui sache prendre des décisions, tout en écoutant chacun pour donner une réponse à toutes les attentes.

    Alors, changeons de rapport avec notre environnement : soyons à l'écoute des besoins de l'ensemble de la population.

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  • Aujourd'hui, c'est la Saint Valentin, fête des amoureux. Mais sommes-nous plus amoureux ce jour là ?

    Il faut espérer que non, car dans le cas contraire, notre aimé(e) pourrait se plaindre les autres jours de l'année. C'est juste une occasion pour les monde du marketing de nous rappeler de consommer encore plus, en signe d'amour.

    Comme si l'amour devait se résumer à un acte commercial, d'un cadeau achteté pour l'occasion et offert. L'amour vrai, comme toute chose vraie, est quotidien. La Saint Valentin n'est qu'une occasion de plus de le rappeler. Les cadeaux doivent trouver leur place dans la relation tout au long de l'année, la ponctuer.

    Pour le développement durable c'est la même chose : agir à l'occasion de jours emblématiques est toujours bon, il serait mieux d'agir en continu. L'effort est plus sur la durée, mais prend moins de temps à chaque fois, pour un résultat pérenne.

    Alors pour l'être aimé et pour la planète, changeons ! Agissons au quotidien, plutôt que d'essayer de se rattraper une fois par an.

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