• La connaissance, l'information (adaptée) est une condition nécessaire à une prise de décision politique, qui se veut avisée.

    Mais une analyse du fonctionnement des administrations, du monde politique, et de certains niveau économiques, montre que, pour certains (encore très nombreux), cela se traduit par une volonté de refuser l'information pour éviter de prendre des décisions qui seraient contraires à leurs "principe" ou leur intérêt propre.

    Deux solutions s'offrent à ces "décideurs" peu scrupuleux : éviter que l'information ne remonte à leur niveau, ou mettre en cause la fiabilité de l'information (et donc son usage).
    La première solution fut l'attitude de l'industrie du tabac dans les années 80 par rapport au risque de santé.
    La seconde solution trouve un exemple particulièrement criant dans l'attitude des Etat-Unis face au changement climatique. En refusant de reconnaître la situation, en finançant des études dont l'objectif était de prouver le contraire, ils ont essayer de décribiliser les résultats qui auraient aboutis à des décisions politiques divergentes avec leurs intérêts.

    Mais on retrouve des exemples français dans l'ensemble des décisions publiques, au quotidien, à toutes les échelles de territoire.
    En effet, comment juger autrement l'attitude d'une part du monde économique qui met en doute la fiabilité de l'ensemble des indicateurs environnementaux, plutôt que d'essayer de faire avec ou de les améliorer ...

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  • Dans le cadre de son évolution sur l'Est de la région parisienne, Disney porte toutes les contradictions de la politique américaine en matière de "développement durable".

    En effet, comment définir différemment le fait que ce groupe porte à la fois, et à grande proximité, un projet de développement "urbain" tourné sur la nature (Villages Nature) et le projet de cicruit automobile pour la F1. Surtout après l'anniversaire du Grenelle ... Un pied de nez ?

    De même, certains pourraient se demander ce que fait la DIACT par rapport à la question du rééquilibrage des territoires en France. La question du soutien du Ministre d'Etat par rapport au Grenelle pourrait aussi être posée. Ne serait-ce pas là l'occasion révée de montrer l'engagement de la France dans le domaine de la maîtrise de la production de CO2 ?

    Car il ne semble pas à l'ordre du jour de modifier les règles de ces courses pour n'autoriser que les véhicules propres ...

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  • Sur le plan démographique, la politique actuelle prononée par de nombreux partenaires européens et par un certain nombre de partis conservateurs et eurosceptiques, n'est plus en rapport avec les enjeux actuels.

    En effet, la population est particulièrement vieillissante. Cela va engendrer, nous le savons, des hausses importantes des coûts en matières de retraites, de charges de santés, si la volonté est de maintenir un système de répartition par mutualisation. Pour financer ces charges, il va être nécessaire de prélever un montant de plus en plus important d'impôts et de taxes.
    Cela signifie que soit il y a augmentation de la production de biens, de valeurs si nous ne voulons pas voir augmenter de manière inconsidérée ces impôts et taxes pour la masse "travaillante". Or, la tendance actuelle de la démographie est une réduction du volume de travailleur (au-delà du phénomène du chomage). Il apparaît donc essentiel d'accueillir de nouvelles populations productives.

    Cette analyse ne prendre pas en compte l'aspect "chomage", sur lequel il est aussi nécessaire de réfléchir, car une part de la population française en situation de précarité n'accepte pas forcément de travailler dans les domaines, ou n'est pas formée pour les métiers, dont nous avons besoin.

    Au-delà de la question de cette question de ressource, il y a aussi la question du poids démographique de nos pays européens dans le monde. Par la croissance de population de pays comme l'Inde ou la Chine, de continents comme l'Afrique, à population constante nos pays voient leur position reculer. Dans le contexte mondial actuel, avec les rapport de force que cela représente, on peut se poser la question de la remise en cause future de notre rôle prédominant dans les instances mondiales (ONU, ...). L'économie ne justifie pas tout et risque de se retourner contre nous avec l'évolution des marchés de consommation (liés à la masse de population).

    Mais il est vrai que cette nécessité devra être commentée et expliquée à la population "ancienne" avant faire l'objet d'un développement ou d'un portage politique au niveau européen. Sinon nous courons tout droit à la catastrophe.

    En effet, la situation actuelle de la cohésion européenne est loin d'être parfaite, notamment par le jeu malsain de certains gouvernements. Il n'est pas "durable" pour l'Europe de continuer à lui repprocher tous les maux et de ne pas montrer tout ce qu'elle nous apporte. De même, il serait nécessaire de mettre en oeuvre une véritable politique de formation du fonctionnement des instutions à l'attention de l'ensemble des citoyens pour comprendre les mécanismes de décision.

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  • Cette tendance à la suveillance généralisée a deux causes :
    • observer le comportement tendantiel de la population afin d'optimiser les réponses aux besoins des citoyens,
    • suverveiller les actes d'incivilité (voire plus) afin de pouvoir traduire les coupables devant la justice.
    Le premier objectif est louable, notamment dans une recherche d'efficience des moyens publics. Il porte pourtant en lui le germe du second : à partir de quel moment un comportement est-il jugé déviant ?

    Toutefois, l'observation actuelle des médias montre que c'est surtout le second qui fait réagir. La tendance, très latine et notamment française, à s'accorder des aménagements par rapport à l'application de la loi, génère des réactions étonnantes. Ainsi, certains automobilistes se plaignent d'être controlés ... mais s'ils respectaient la loi, il n'y aurait pas de soucis. Cela aboutit parfois à des situation cocasses : les automobilistes en cours de verbalisation qui se plaignent que les policiers/gendarmes n'interceptent pas un autre contrevenant. Ils auraient pu le faire, s'ils n'étaient pas déjà en train de traiter son cas.
    Cet exemple pourrait être repris dans de nombreux autres domaines. De fait, ce niveau de contrôle est imposé par le niveau de cette "dérive".

    Pour lancer une polémique : le monde économique aime beaucoup Big Brother, lorsqu'il est aux manettes, dans le premier usage. Mais lorsqu'il s'agit de lui appliquer le second usage : c'est le tollé général ! Demandez aux distributeurs de la "grande consommation".

    Alors que faire ? Commencer par changer nos comportements en acceptant le cadre de la loi. Il ne nous satisfait pas toujours, mais a vocation à nous permettre de vivre en communauté, condition nécessaire à la survie de l'espèce humaine.

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  • ... s'arrête là où commence la liberté des autre.
    Ce principe, fondamental, devrait être rappelé à bon nombre de nos compatriotes.

    Si seulement tout le monde pouvait réfléchir un peu avant de parler, avant d'agir. Cela nous éviterait de s'étonner d'observer des passages à l'acte du genre : "laissez-moi tirer dans la foule avec mon fusil, si j'en ai envie" ... et l'allongement d'une liste des victimes (déjà mondiale et pas simplement américaine).
    Si seulement nous pensions aux conséquences à moyen ou long terme avant de s'engager sur une voie hasardeuse. Cela éviterait à des groupes d'individus de dire "laissez-nous prendre les terres fertiles qui nous intéressent, si nous en avons envie" ... et mettre en situation de détresse un peuple (notamment palestinien).
    Si seulement tout la population avait conscience de l'impact de production de déchet, du coût de retraitement ... Cela éviterait de trouver dans Métro, comme jeudi 8/10 au mtin des phrases du genre "Laissez-moi polluer, si j'en ai envie", montrant à quel point l'individualisme exacerbé de notre société risque d'aboutir à condamner à mort nos enfants !

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