• L'économie est basée sur l'échange. Les échanges dépendent des infrastructures qui les supportent.
    Qui s'occupe des infrastructures ?

    Généralement, ce sont les états, ou les collectivités publiques, qui s'occupent de financer les infrastructures. Mais, par rationnalisation, certains de ces acteurs ont décidé, ces dernières années, de réduite leur engagement dans le domaine. Lorsque le territoire est déjà bien maillé, le problème ne se pose pas dans le court terme.
    Mais si ces acteurs décident de se désengager, c'est qu'il leur semble que ces investissements coûteux profitent à des acteurs (économiqes) sur lesquels ils n'ont aucun contrôle. Il leur est demandé de participer, voire de financer, ces moyens d'échange dont ils ont besoin.

    Or nous sommes aujourd'hui à l'aube d'une ère nouvelle en matière d'infrastructure : il s'agit des infrastructures de communication, permettant notamment la diffusion du Web 2.0. Si elles ne sont pas déployées dan de brefs délais, le territoire français risque de perdre son attractivité.
    L'Etat a donc un rôle à jouer, de planificateur, si le gouvernement veut réussir le paris de son plan "France numérique 2012".

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  • Le préfet des Hauts-de-Seine a pris, hier, un arrêté faisant du secteur de la Défense une zone touristique.

    Quelle surprise !

    En effet, dans le cadre de la révision du Schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF), l'Etat, par l'intermédiaire du préfet de région et du directeur régional de l'équipement (DREIF), a porté un objectif très fort de développement tertiaire sur ce secteur.
    Ceci, alors que les entreprises déjà localisées commencent à rencontrer de sérieuses difficultés d'accessibilité pour leur personnel. La ligne A du RER est totalement saturée et les autres accès en transport en commun ne peuvent répondre aux besoins croissant de déplacement. Cette situtation justifie d'ailleurs plusieurs projets de développement de transports.
    L'Etablissement public d'aménagement de la Défense (EPAD) construit l'image de la Défense comme un quartier d'affaire de rang international, avec ses grandes tours, et notamment le projet de tour "Signal".

    Alors pourquoi une zone touristique ?

    La justification est simple : il y a un centre commercial au milieu du quartier (sans grande activité le week-end), qui souhaitait pouvoir ouvrir le dimanche. Or comme le président de l'EPAD, Patrick Devedjian, est aussi prédident du Conseil Général des Hauts-de-Seine, ainsi que Ministre pour le plan de relance, les intérêts privés ont trouvé un appui de poids face auquel le représentant de l'Etat (et normalement garant de l'intérêt public) a été obligé de plier.

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  • Ces dernières semaines, de nombreuses interventions dans les médias ont montré l'importance du sujet de la santé dans le cadre de l'aménagement du territoire.

    La question de l'accès aux soins est un des grands enjeux du développement durable de notre société, d'autant plus qu'elle est vieillissante.
    Or, dans le cadre de la réforme en cours de l'organisation des soins, l'une des problématiques est le financement de ce service public. Car comme tout autre service public, il faut bien des ressources, l'Etat n'étant qu'un intermédiaire. L'objectif affiché par le Président de la République, dans ses voeux, est une amélioration de la qualité des soins à moyens constants.
    Cela est-il vraiement possible ?

    Si certaines marges d'amélioration existent dans certains centre hospitalier, elles ne relèves pas uniquement de la responsabilité de l'organisation des services hospitaliers. Ainsi l'amélioration des services d'urgence, qui ont fait l'objet de nombreuses faits divers ces temps-ci, nécessite une refonte de l'ensemble de l'organisation des soins. Si une majeur partie de la population se tourne vers ces services, c'est aussi par un déficit dans le service de soin fourni par le coprs des médecins généralistes. Ces derniers pourraietn être mis à constribution dans le fonctionnement de ces services, sur un principe d'obligation, conditionnant la reconnaissance de leur qualité.
    Par ailleurs, les choix exprimés par le Président de la République en matière d'orientation de la politique de santé, reviennent à :
    • Soit donner une priorité au traitement de la vieillesse (poids démographiquement croissant et ayant une tendance de vote conservatrice) dont les coûts vont augmenter du fait à la fois de l'augementation du coût des soins et de cette population ;
    • Soit délaisser cette tranche d'age pour s'assurer de bonnes conditions de santé pour les nouvelles générations qui produisent la richesse du pays.
    Ce dernier point est d'autant plus important que ce n'est pas la consommation qui fait la richesse de la France (contrairement à ce qu'affichent les politiques de tout bord dans notre société de consommation). C'est la valeur travail.
    Avec une population vieillissante et quittant l'age actif, le pays s'oriente vers une dispertion de ses richesses dans les pays producteurs des biens et services que nous consommons.

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  • Pendant près de 40 ans, la France a porté une réelle volonté politique d'aménagement "équilibré" des territoires, pilotée principalement par la DATAR, récemment devenue DIACT. Cette politique était nourrie par une large réflexion stratégique et de prospective qui déclinait, à partir d'un projet national, les besoins en infrastructures et autres investissements sur les territoires.
    Malheureusement, ce mode de pilotage a beaucoup perdu ces dernières années. La montée en puissance des gouvernances locales y a participé, à juste titre. Mais à cette occasion, la vision prospective et de structuration, d'orientation nationale a aussi été perdue.

    Or, l'enjeu "nouveau" du développement durable justifie une vision globale et une structuration nationale pour répondre notamment aux enjeux de développement économique dans le contexte mondial actuel.
    Dans le domaine plus spécifique de l'environnement, la déclinaison territoriale du Grenelle, qui n'a toujours pas été réalisée, conditionne la réussite réelle de la démarche. Cette déclinaison ne pourra se faire qu'à travers une appropriation des enjeux par les partenaires territoriaux. Cette démarche pourrait être l'occasion de relancer cette vision centrale.
    Cette vision ne doit évidemment pas nier certaines réalités, comme le rôle de la Région capitale. Pour autant, elle ne doit pas non plus être construite uniquement sur le postulat d'une suprématie de sa construction sur toute autre considération (protection de l'environnement, maillage métroplitain, attractivité touristique des terroirs ...).

    Il faut savoir trouver le juste équilibre entre les politiques, leurs constructions sur la base des potentialités territoriales et non construire des équilibres territoriaux dans les politiques de l'Etat.

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  • Lors du remaniement ministériel d'hier, Nathalie Koscisko-Morizet (alias NKM) a été changée de portefeuille.

    On peut y voir, comme le remarquent beaucoup d'association de l'environnement, un retour à la normale dans le sens où l'importance donné à l'écologie est renvoyée aux oubliettes. C'est, du moins, le message qui semble être donné par le Président de la République.
    En effet, elle soutenait avec conviction les enjeux liés à l'écologie, ce qui détonnait dans le contexte de l'UMP.

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