• Le modèle économique actuel montre que le développement (économique) est associé à un accroissement de la mobilité des biens et des personnes.
    Ce constat justifie, aux yeux de certains économistes, le développement des conditions d'accroissement de cette mobilité. Cela se traduit, notamment, par le développement des infrastructures de transport. Un bon exemple de cette conséquence est dans les grands projets soutenus par le "Plan de relance".

    Mais un accroissement de la mobilité signifie, selon les lois de la physique, une augmentation de la consommation d'énergie.
    Il est vrai que des gains substantiels peuvent être faits à travers des évolutions technologiques en matière de modes de propulsion. En particulier, des gains en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais avant que l'ensemble du parc des véhicules n'ait été renouvelé, il faudra compter encore près d'une dixaine d'années.

    Comme dans d'autres domaines, ce constat amène à réinterroger les principes de consommation et de développement actuel.
    L'enjeu porte donc sur l'invention d'un principe de développement économique qui soit basé sur un nouveau modèle. Cette question renvoie, comme dans d'autres domaines, à l'évolution nécessaire des modes de consommation auxquels cherchent à répondre la structuration du monde économique.

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  • L'Europe, à l'initiative de la France, a engagé une réflexion sur la définition d'une politique de "cohésion territoriale". Ce sujet est d'autant plus complexe que le principe de l'aménagement du territoire est un concept purement français.
    A l'origine, pour la France, il s'agissait de pouvoir prendre en compte, voire valoriser la diversité des territoires ; et notamment ouvrir la voie à une flexibilité dans la mise en oeuvre des politiques européennes. Elle s'est vite confrontée, au-delà de la question de la définition, à l'organisation admnistratives des autres pays, en particulier de l'Allemagne.
    De fait, la situation actuelle qui en résulte, correspond plus au développement d'un vocable commun, qu'à une politique de cohésion. Et les acteurs européens de ce sujet reconnaissent, pour certains, qu'il s'agit plus de développer une pratique de travail commun dans la mise en oeuvre des autres politiques de cohésion (économique, sociale ...) que d'une véritable politique territoriale.
    Si cela peut au moins faire avancer le fonctionnement de l'Europe, il faut s'en réjouir, mais ne pourrait-on aller plus loin ?

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  • Alors que l'Islande demande à rentrer dans l'Union Européenne, à cause de sa situation économique catastrophique,
    Alors que le Royaume Uni envisage d'intégrer l'euro, car la Livre Sterling commence à avoir des difficultés de maintien dans les échanges internationaux,
    Alors que la Suisse accepte, par référedum, de maintenir la libre circulation entre l'UE et son territoire, ce qui ne semblait pas évident même dans les jours précédents ce référedum,
    Le traité pose toujours question à plusieurs pays.

    Mais, alors que "La guerre est une chose trop importante pour être laissé aux militaires", l'avenir de l'Europe est jugée trop important pour être mis entre les mains de la population.
    En agissant ainsi, nos dirigeants donnent du grain à moudre aux partis souverainistes. En effet, en imposant à la population un choix qu'elle ne comprend pas, ils fournissent tous les agruments nécessaires à ceux qui affichent l'Europe comme une machine qui va faire perdre nos libertés.
    Cette situation est d'autant plus contradictoire que le traité, dans la forme qui nous a été présenté, laissait beaucoup de libertés aux états. C'est justement ce qui le rendait incompréhensible. En effet, la construction européenne, qui veut aggréger les bonnes pratiques sans beaucoup imposer, a créé cette règle qui donne à chaque pays une assez grande latitude dans la mise en oeuvre des politiques européennes.
    Finalement, par un manque de courage politique, bon nombre de nos élus, qui pourtant savent profiter des moyens donnés par l'Europe, réussissent à convaincre leur électorat que le mal vient de l'Europe, alors que c'est souvent totalement faux. Une véritable évolution des mentalités de nos élus est nécessaire, afin qu'ils prennent leurs responsabilités dans la conduite du territoire dont ils ont la responsabilité, plutôt que de renvoyer la faute à d'autres (c'est tellement plus simple).

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  • La France a fait, depuis de nombreuses années, le choix du nucléaire pour la production d'électricité. Ce choix politique est fortement contesté par de nombreuses association de l'environnement mettant l'accent sur la question de la durée de vie radioactive des déchets produits.
    Cet élément devait être pris en compte lors du choix d'orientation politique. Par contre, maintenant il s'agit de mettre en oeuvre les techniques nécessaires à réduire cet impact et les risques associés.
    Car cette politique nous a aussi apporté des avantages : une relative indépendance énergétique par rapport aux sources fossiles. Cette dépendance est reportée sur celle des mines d'uranium. Cette ressource est aussi limitée, mais l'évaluation du stock montre que nous disposons de plus de délais que pour le pétrole.

    Mais deux autres sujets de réflexion, acuels, méritent de faire l'objet de débat : la capacité du nucléaire à répondre à la consommation et ses effets en matière de gaz à effet de serre !

    En effet, le mode de production d'énergie par le nucléaire ne permet pas d'être réactif pour répondre aux fluctuations de la demande au cours de la journée. Les variations de puissance peuvent être réalisées sur plusieurs jours uniquement. Cela renvoie à d'autres modes de production d'énergie ou à s'assurer une demande (consommation) continue.

    Le second point est plus problématique par rapport à la communication de l'Etat sur l'avantage de l'énergie électrique nucléaire par rapport à d'autres sources d'énergie comme le gaz pour le chauffage. En effet, les centrales nucléaire produisent une importante quantité de vapeur d'eau, qui est aussi un gaz à effet de serre, mais dont les effet sont nettement plus élevés que le CO2 ...
    Cela mériterait bien un petit calcul pour savoir la quantité de vapeur d'eau que nous renvoyons dans l'atmosphère !

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  • Alors que ce terme est souvent employé en politique intérieure, notamment par rapport à des questions d'application de la rélgementation, la situation à Gaza l'illustre parfaitement sur le plan international.

    Quel rapport avec le développement durable ?
    Primo, la question de l'équité ne doit pas être vue que sur le plan social, ou sur les rapports Nord-Sud, mais plus généralement entre tous les peuples. Or, le colonialisme israëlien, en autorisant les implantations sauvages, prive un peuple de son droit le plus fondamental : celui de l'usage de sa terre, de la propriété. La difficulté de l'ONU à faire respecter les engagements et plus généralement à se faire entendre porte ainsi non seulmement atteinte à son image, mais aussi à celle des pays qui s'opposent aux prises de décision claire ...
    Secondo, la paix dans le monde passe par la paix locale entre les peuples. Et le développement ne sera durable que si les conflits cessent pour se transformer en coopération.
    Tertio, la stigmatisation et le dénigrement ne forment pas les bases d'un dialogue constructif pouvant amener à des échanges durables. De même que la mise en danger d'une population n'est pas le meilleur moyen pour engager la discussion.

    La situation économique et sociale à Gaza devrait donc, au contraire, être vu comme une opportunité par l'Etat d'Israël pour engager une varitable politique de relance socio-économique. Mais pour réussir et gagner la confiance des palestiniens, il est tout aussi important que les implantations s'arrêtent, voire que certaines soient totalement démentelées.
    Or, les déclarations qui fleurissent à l'occasion des campagnes électorales israëliennes actuelles montrent que c'est bien le contraire qui se dessine.

    Alors, comment, avec un tel exemple, les pays industrialisés espèrent-ils pouvoir pousser les autres pays dans une dynamique vertueuse ?

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