• L'un des éléments fondamentaux d'une démarche de développement durable est la concertation. La concertation pour l'élaboration d'un projet commun partagé où l'ensemble des acteurs trouvent leur part, se mobilisant ensuite pour la mise en oeuvre.

    Du fait de l'importance de la conscience collective des enjeux, le monde de l'économie s'est vu obligé de s'adapter. Mais dans leur évolution "DD", les entreprises n'analysent évidemment que leur enjeux de productivité, d'amélioration des marges ... Il s'agit avant tout du développement durable de l'entreprise. De ce fait, la concertation avec les employés, tout mode de représentation confondu, n'est absolument pas pris en compte.

    Prenons l'exemple de SANOFI-AVENTIS.
    La direction communique assez largement, en particulier vers le personnel, sur sa prise en compte du développement durable dans les process de l'entreprise.
    Parallèlement, une forte pression est mise sur les différents services pour mettre sur le marché les molécules découvertes, quelques que soient les effets "secondaires" observés. La situation sur le Rimonabant (Acomplia) est éloquante.
    Dans un même temps, elle interdit tout discourt d'écartant de sa ligne de communication. Ainsi, l'accès au site du Petit Journal, qui diffusait une information syndicale, a été censuré sur l'ensemble des sites français du groupe à la parution d'un article relatant les conséquences de la politique interne.

    Des exmples similaires se retrouvent dans l'ensemble des métiers, et même au niveau de l'Etat. Mais là, c'est un secret ... d'Etat !

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  • Alors que la Région Ile-de-France a porté à l'enquête publique le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France), l'Etat (et au premier chef notre président adoré) a décidé que le sujet était trop sensible pour le laisser entre les mains des élus ... locaux !

    Pour mémoire, le président est un élu (mais pas le gouvernement, il est vrai), et la décentralisation (aboutie en 2003 sous la présidence de J. CHIRAC) a donné aux collectivités locales un certain nombre de compétences, notamment dans le domaine de l'urbanisme.

    Tout cela pourrait encore être acceptable si un véritable travail, cohérent avec diverses priorités politiques affichées par ailleurs (dont le développement durable), était réalisé. Mais en fait, cela se passe au niveau des cabinets ministériels (enfin, principalement au niveau du cabinet du Premier Ministre), avec un mot d'ordre aux autres administrations : bouclez-la et validez !

    On croirait entendre COPE à l'Assemblée Nationale.

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