• Un changement profond commence à prendre au sein de la socité, mais aussi du monde de l'entreprise : le développement économique (et de la société) doit pouvoir se faire sans augmentation de la production de gaz à effet de serre.
    Cette modification des mentalités a évidemment été favorisée en France par le Grenelle de l'environnement. Les conséquences ne sont pas encore totalement acceptées (modification profonde de certaines industries), mais le principe est posé.

    Maintenant un nouveau dossier s'ouvre : le développement économique ne nécessite pas forcément un développement de la mobilité (des personnes et des biens).
    Ce principe est actuellement refusé par une majorité des institutions politiques, dans tous les pays, en particulier parce qu'il remet en cause le principe de la mondialisation. Et le monde éoncomique refuse d'en entendre parler ... Pour les mêmes raisons !
    Pourtant, une augmentation de la mobilité signifie, même avec de grandes avancées technologiques, une augementation de la consommation d'énergie. Il s'agit un principe physique.
    Maintenant, le travail de sensibilisation doit s'engager.

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  • Face aux conséquences du changement climatiques plusieurs questions se posent :

    • Quelles sont-elles précisémment ? Pour y répondre, on peut se référer au 4ème rapport du GIEC publié en 2007.
    • Comment y préparer la société, en adaptant des comportements, des modes de vie ?
    • Quelles décisions prendre pour éviter d'augmenter les expositions aux risques liés au changement climatique ?

    Evidemment, dans sa réponse scientifique, le GIEC ne pose pas de résultats absolus, mais des probabilités plus ou moins forte de survenance de divers phénomènes, d'ordre général. Ces conclusions nécessitent d'être croisées avec le contexte géographique et économique de la région considérée.
    Mais on peut retenir que les phénomènes climatiques extrèmes (pluviosité, canicule ...) devraient être plus fréquents à moyenne échéange.

    Par ailleurs, il apparaît, pour un pays comme la France, que d'autres phénomènes socio-économiques comme l'évolution des politiques européennes peuvent avoir un impact économique au moins aussi important à court terme. Il est donc difficile de se baser uniquement sur la situation actuelle pour évaluer la capacité du monde économique et de la société en général à répondre aux effets du changement climatique. Toutefois, certaines études laissent à penser que, dans le monde agricole, ceux ayant construit une stratégie très intensive pour leur mode de production, et dont les marges semblent les plus importantes, sont a priori les plus sensibles à la fois aux évolutions de la Politiques Agricole Commune (PAC - Europe) et du changement climatique.
    En simplifiant à l'extrême, on peut conclure que ceux qui ont optimisé à l'extrème leur mode de production afin de maximiser les gains sont les plus sensibles aux risques et aux changements (qu'ils ont volontairement sous-estimé) et en particulier au changement climatique.

    A partir de ce constat, il est important de prendre conscience que le rôle des institutions publiques n'est pas de soutenir des modes économiques en danger, mais d'essayer de réunir les conditions pour que les acteurs économiques (indépendants) soient en mesure de s'adapter. Cela signifie notamment qu'il n'est pas "soutenable/durable" d'aider par des principes de subventionnement des modes de production/consommation qui sont sensibles à des changements de fond. Le parfait exemple est le transport routier.
    Il faut envisager l'intervention publiques comme un régulateur de dynamiques dont l'objectif n'est pas l'intérêt public. Dans le cas du risque inondation, les secteurs touchés devraient faire l'objet de refus d'assurance ou de tout autre type d'indemnité. Ce genre d'engagment, difficile à porter politiquement serait pourtant le seul qui aurait un impact réel sur des choix d'implantation.

    Sachant donc que l'impact de l'évolution de certaines dynamiques économiques ont plus d'effet que le changement climatique à court terme, que les choix politiques sont difficiles à porter ... La classe politique et l'Etat oseront-ils prendre leur responsabilité ?


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  • Comme je l'ai déjà souvent rappelé, la décentralisation est déjà en place. Un grand nombre de compétences ont été transférés (avec ou sans les ressources financières associées ...) aux collectivités territoriales. Leur responsabilité incombe donc aux élus locaux. L'Etat devrait garder un rôle de régulateur à l'échelle nationale, mais c'est loin d'être le cas ... Les préfets ne savent souvent plus s'imposer face aux structures locales.

    Par ailleurs, la RGPP (réforme générale des politiques publiques) se met en ordre de bataille. Des efforts importants de restructuration sont demandés aux ministères et à leurs représentations territoriales, pour une plus grande efficacité. Sauf aux services du ministère de l'intérieur, semblerait-il ... (notre président aurait-il gardé le goût de ses anciennes fonctions ?)

    Résultat, au vu de la manière dont fonctionnent les préfets, l'avenir de l'Etat est d'aller droit dans le mur !

    En effet, avez-vous déjà vu un chef d'entreprise arrêter sa production, changer sa stratégie, voire ne développer aucune stratégie, tout simplement parce que son concurrent lui demande ? Car c'est bien ce que font les préfets.
    Sachant que dans un même temps, alors que les compétences ont été transférées (par exemple dans le domaine de l'urbanisme), ces mêmes préfets (et parfois certains responsables de services) cherchent à imposer leur production (dans le domaine incriminé) aux élus.

    La France marche la tête à l'envers.

    L'avenir du rôle de l'Etat devrait être la régulation, et notamment, pour assurer une déclinaison territoriale inter-collectivités, aux différentes échelles, des enjeux du développement durable !

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  • A l'heure du développement de techniques alternatives de production d'énergie, un sujet plus vaste ressort : l'adaptation de bâtiments historiques aux "nouvelles technologies".

    Prenons l'exemple du Parc naturel régional (PNR) du Vexin français.
    Dans sa démarche de promotion des énergies renouvelables, dans le cadre d'une opération d'amélioration de l'habitat (OPAH), il a aidé les habitants à présenter des dossiers d'installation de chauffes-eau solaires. Mais le Service départemental de l'architecture et du patrimoine (SDAP), dans les périmètres de protection des monuments historiques, leur a opposé un refus motivé uniquement par des règles de respect des "constructions du Vexin", dont les principes remontent à plus d'un siècle ...

    Si, dans le cas général, il est important de veiller au maitien d'une certaine qualité architecturale dans les espaces reconnu pour leur valeur, il ne faut pas non plus totalement figer les choses. (Qui accepterait de vivre dans un chateau sans sanitaires ? ) Il devrait donc être possible de modifier, sous certaines réserves, des éléments architecturaux afin de permettre l'ussage de nouvelles technologie.

    Alors changeons de mentalité, pour éviter de vivre dans un musée !

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