• J'aurais cru, après le bilan des élections présidentielles de 2002, que les hommes et femmes politiques auraient changé leur comportement pour cette nouvelle campagne. Mais c'était sans compter l'adage bien connu "chassez le naturel, il revient au galop".
    Les représentants des grands partis nous font toujours leurs déclarations de bonne intensions, alors que leur bilan d'action n'est jamais analysé. Ils s'envoyent des attaques sur leur vie privée (parfois justifiées) par médias interposés ... Et concernant les petits partis, plutôt que de se regrouper, ils font campagne séparées pour montrer qu'ils existent et se faire financer une médiatisation dont ils n'ont pas les moyens hors de cette période.

    Et l'avenir de la France dans tout cela ?

    Faut-il accepter de mettre le pouvoir entre les mains d'un homme qui ne semble s'occuper que de son propre intérêt ?
    C'est l'impression que peut donner les actions de certains, et qui, appliquées à l'ensemble des faits divers, engendreraient un état policier comparable à l'ancienne URSS.

    Faut-il fermer nos frontières et refuser aux étranger d'entrer ?
    Mais alors, qui s'occuperas de faire toutes les tâches ingrates que beaucoup de français au chomage refusent ? (poubelles, manutention, manoeuvre du BTP ...) Car il y a beaucoup d'emplois non pourvus dans ces domaines, beaucoup de chomeurs, et pourtant peu de candidats.

    Faut-il se désengager de l'Europe ?
    Vu les difficultés de l'Europe à imposer son avis, en groupe, je ne pense pas que la France, seule, y arrive. Avec quels moyens ? Et puis nous avons, malgré nos divergences, un socle commun de culture qui nous pousse à des décisions mesurées et qui dépassent notre propre intérêt.

    Faut-il redistribuer l'argent à tous les travailleurs ?
    Le principe est bon, mais sommes-nous capable de l'appliquer jusqu'au bout et de faire cette redistribution au niveau mondial (seul moyen de réduire réellement les flux de migrants et les délocalisations).

    Quel avenir aux programmes ?

    Chaque candidat porte un "programme" (affiché ou à venir, en construction ...). Mais accepterons-nous de le voir appliqué ?
    Jacques CHIRAC avait un programme, qu'il a cherché, au moins partiellement, à mettre en oeuvre. Mais toute décision faisant grief à une part de la population, il s'est toujours trouvé des groupes de pressions (la rue, les grands financeurs, les syndicats ...) pour s'opposer et ainsi forcer le président à nuancer sa démarche et ainsi lui faire perdre tout son intérêt. Cela touche de nombreux domaines : le transport routier, l'emploi, les retraites ...

    Il faut que NOUS changions pour que la fonction change !

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