• Suicides à France Telecom

    L'actualité de ces derniers jours, autour des suicide à France Telecom, ravive la question de l'impact de certains mode de gestion du personnel dans les entreprises et leur traduction en matière de santé publique (sujet déjà abordé précédemment).

    Rappelons que si, en soi, la pression morale exercée pour ajuster l'activité des employés (ou des agents dans la fonction publique) à un cadre prédéfini a un impact "positif" à court terme pour la direction, toute analyse globale montre la dégradation que cela engendre pour la société. Ces évènement met en exergue les méthodes de management qui se sont développées depuis de nombreuses années et inventées dans les pays anglos-saxons : un management apersonnel des ressources humaines, comme toute autre ressource nécessaire à l'activité d'une entreprise (financière, matérielle ...). Les plus grandes "buisness school", y compris les très renommées HEC ou ESSEC française, ont su importer d'outre atlantique cette vision des individus qui compose la société, non pas comme autant de compétences et de savoirs à mettre en orchestre, mais des pions interchangeables dont il faut tirer le maximum.

    Pourtant, l'histoire économico-iunduistrielle française nous montre que ce mode de gestion n'a pas toutjours été, et de loin, la référence. En effet, la formation par compagnonage, comme des grands corps d'ingénieurs, a maintenu, jusque récemment, la reconnaissance des compétence comme base de la gestion des individus au sein de l'entreprise.

    Il est regrettable que ces éléments d'actualité souligne un fait récurrent en France : non seulement nous sommes en retard en matière économique par rapport au monde anglo-saxons, mais en plus nous ne tirons pas les leçons de leur expérience. En particulier, depuis le milieu des années 90 un "phénomène" de management s'est développé dans les entreprises américaines : le "Knowledge Management". A y regarder de plus près, il s'agit ni plus ni moins que de remettre au goût du jour, à grand renfort de prestations de cabinet de conseils fort bien rémunérés, les bons principes de gestion des savoirs et des compétences au sein des entreprises. Plus récemment, début des années 2000, une étude a fait l'effet d'une bombe outre-atlantique : un économiste de renom démontrait que l'impact d'une gestion "par le stress" était non seulement négatif au niveau de la société dans son ensemble, mais aussi à l'échelle de l'entreprise qui l'autorisait sur le long et même le moyen terme.

    Preuve s'il était nécessaire que bon nombre de nos dirigeants sont bien prompt à s'essayer à la contrefaçon en matière de management ...

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