• En cette période de crise, la question de l'emploi est dans tous les esprits.
    Le gouvernement, comme toute organisation politique, cherche à répondre à l'urgence, mais perd parfois la vision du long terme.

    Des chiffres ont été annoncé concernant les conséquences du changement climatique en matière d'emploi. Mais rien, comme certains syndicats le relèvent, personne n'a mesuré les emplois qui vont disparaître. Et ces derniers n'évoquent pas non-plus changements à venir en matière de demande d'emploi liés aux départs en retraite.
    Mais ces démarches passent sous silence (même si les personnes concernées en sont conscientes) la question cruciale : quels besoins de compétence ?

    En effet, au-delà de la question de création et suppressions d'emploi, celle de l'adéquation entre les besoins de compétence et la formation (tout au long de la vie) est fondamentale pour limiter les risques de chomage, de recours à des populations immigrées sur des domaines spécifiques.
    Le domaine du bâtiment est déjà d'actualité. Peu d'entreprises disposent de personnel formé aux nouvelles techniques et technologies qu'il serait important de déployer pour répondre aux enjeux de la lutte contre le changement climatique. La faute ne peut leur être attribuée, elles ne trouvent personne à rectruter qui dispose des compétences. Et la formation est encore faible dans ces domaines. Cette pénurie maintien des niveaux de prix élevés, alors que le besoin est grand.

    Il serait donc important, pour en revenir sur la préparation du long terme, d'estimer (il est impossible de prévoir) les besoins de compétences de la société du futur, afin de préparer les formations, de former et surtout de valoriser ces nouveaux emplois.

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  • L'Union Européenne dispose d'un budget non consommé de 5 milliards d'euros. La Commission a proposé qu'il soit mis en priorité sur els énergies renouvelables et les infrastructures internet à large bande dasn les zones rurales. Ce choix semble judicieux car il devrait permettre de favoriser le positionnement de l'Euopre sur les énergies renouvelables et assurer une compétitivité des territoires au plan mondial.

    Réaction française (extrait de La Gazette des communes et des départements :
    "Un diplomtate français remet en question l'utilisation de projets à long terme alors que l'Europe a besoin de décision à court terme pour relancer son économie."
    Cette réaction ne vaut guère de mieux que celle de l'Italie qui se plaint de ne pas recevoir de dotation (du fait de son retard dasn ces domaines).

    Alors que le plan de relance de Fillon et les orientations données par le Président de la République favorisent plutôt l'investissement long terme, on peut s'étonner de cette prise de position en contradiction totale avec les choix stratégiques présentés au niveau national. Ceci d'autant plus que les projet de loi Grenelle visent à favosier les énergies faiblement émettrices de CO2 et le plan France numérique 2012 vise à doter l'ensemble du territoire français d'infrastructure haut débit.

    Ensuite nos hommes politiques s'étonnent de la réaction des français face à l'unité européenne ... Encore faudrait-il qu'ils soient cohérents dans leur gestion des dossiers !

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  • Certains critiquent le plan de relance de l'économie élaboré par Sarkozy au motif que nos concitoyens ne vont pas voir leur pouvoir d'achat maintenu, comparant ce plan à celui d'Obama qui cherche à relancer la consommation (mais associé à un principe de protectionnisme).

    Mais, dans notre société mondialisée, le seul financement qui peut apporter un effet sur la population locale est celui qui fournit un emploi à la population française. Or quoi de plus cetain dans ce domaine que d'engager des travaux en France ? Par ailleurs, comme cela est relevé par le gouvernement, le plan de relance s'applique à favoriser la produciton d'infrastrucutres nécessaires au développement de l'économie : aux infrastructures participant aux échanges de biens.
    Malheureusement, en lisant bien entre les lignes, le plan de relance de fait qu'avancer la date de mise en oeuvre de projets déjà engagés, déjà prévus. Il ne s'agit donc que d'un effet d'annonce. Il ne s'agit pas de mettre 26 milliards de plus sur la table, mais d'en mettre une majorité en oeuvre plus rapidement. Certains projets n'auraient effectivement pas été financés par l'Etat en l'absence de ce plan de relance, mais de manière anecdotique.

    Mais la grande difficulté pour le gouvernement était de trouver dans l'urgence (en moins de 2 mois) des projets suffisamment avancés pour être au stade de la mise en oeuvre, et suffisamment validés pour ne pas risquer d'être remis en cause. Et pourtant des association de protection de l'environnement relève l'incohérence de certains de ces projets avec les orientations du Grenlle.
    Il serait donc opportun de donner une suite, qui ne soit pas simplement le suivi de la mise en oeuvre de ces projets, mais une réflexion pour l'identification de nouveaux projets, Grenello-compatibles et nouveaux.
    Un très bon exemple serait la formation de l'ensemble de la population aux enjeux d'évolution de la société de consommation vers une société de production et remettre en avant la valeur (au sens psychologique) "travail".

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  • Alors qu'aujourdhui 2 février un CIACT doit valier la répartition des opérations territoriale s'inscrivant dans le cadre du plan de relance de l'économie, on peut réellement se poser la question de la qualité du ministre en charge du dossier : Patrick Devedjian ...

    En effet, dès vendredi dernier, des éléments avaient "fuité" dans la presse ... Et ce n'est certainement pas la DIACT, administration en charge du dossier, qui aurait laisser passer des informations. Il est donc logique de les attribuer aux collaborateurs du ministre.
    Dans le même temps, de nombreuses association de proctection de l'environnement, notamment France Nature Environnement (FNE), ont souligné que bon nombre des projets n'étaient pas compatibles avec la démarche du Grenelle. Il aurait donc été souhaitable que le ministre fasse analyser le dossier par le Commissariat général au Développement durable (CGDD) qui pilote la démarche du côté de l'Etat. Mais il n'en n'a rien été.

    Il est donc facile de conclure que Patrick Devedjian est un homme politique qui s'intéresse plus à la politique politicienne qu'à la qualité de son travail.
    Certains pourraient aussi rappeler qu'il a un maître en la matière. Mais ce dernier, s'implique aussi dans ses dossiers.

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