• Ce midi à la radio, encore des "automobilistes" qui demandent des solutions pour éviter de perdre leur permis ...

    Combien de Français se plaignent de perdre des points sur leur permis de conduire, quand ce n'est pas de se voir retirer ce permis qui leur est nécessaire dans le cadre de leur emploi !

    Il me semble avoir appris que la Loi est faite pour être respectée, que chaque texte est élaboré pour nous protéger dans notre vie quotidienne ou dans un soucis du respect d'autrui. Il n'est donc pas du tout anormal que lorsque nous ne la respectons pas, nous soyons punis ! Si le permis de conduire est vital à quelqu'un pour son emploi (c'est mon cas), il ne tient qu'à lui de respecter scrupuleusement le Code de la route.

    Pour les personnes "inattentives", qui font des "erreurs d'inattention", comment réagiriez-vous si votre enfant, votre père ... était renversé par "inadvertance" par un autre automobiliste qui était occupé à autre chose ? Diriez-vous que c'est normal, qu'il faut l'excuser ? Ce type de comportement, s'il est récurrent, est un véritable danger pour le reste de la population. Il est donc normal que les personnes sujetttes à celui-ci soit identifiées et ne soient plus autorisées à conduire.

    Le permis de conduire est comme le permis de chasse : ce n'est pas un permis de tuer ou blesser au moyen d'une voiture (à la place du fusil), mais d'utiliser la voiture dans le cadre d'un usage réglementé par le Code de la route. Lorsque vous signez votre permis de conduire, vous vous engager à respecter la Loi : c'est votre devoir pour obtenir votre droit à conduire.

    Alors arrêtons de nous plaindre, changeons de comportement et respectons le Code de la route !

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  • Depuis plusieurs années, les hommes politiques de tout bord nous répètent sans arrêt que c'est en augmentant le pouvoir d'achat des français que nous pourrons sortir de la crise. Les solutions pour les uns est dans l'augmentation des minima sociaux, pour les autres dans la réduction des charges des entreprises.

    Mais le principal problème n'est pas là, il est en nous, français !

    Le moteur de l'économie c'est l'emploi, tout le monde est d'accord. Pour qu'il y ait de l'emploi, il faut que le produit du travail soit vendu et donc acheté. Le premier client devrait être local, en France. Or nous tous, français, cherchons avant tout à acheter à bas prix, sans avaoir le mondre intérêt à l'origine des produits. Ainsi, à cause de besoins créés par la société de consommation mais non réels, nous préférons acheter beaucoup qu'acheter bien.

    Prenons l'exemple du textile.

    Qui n'a pas entendu au cours de ces derniers mois, ces dernières années aux informations, que telle ou telle fabrique devait fermer, pour cause de délocalisation. Et pourtant certaines réussissent à se maintenir, parce que leur clientèle reste fidèle (qualité, image de la France ...). Pour les autres, c'est le résultat de notre mode de consommation : nous (y compris les employés de ces usines) préfèrons acheter des produits étranger moins cher, plutôt que de favoriser l'emploi en France par nos achats.

    Et lorsqu'on apprend qu'une récente étude américaine a prouvé que les femmes préfèraient se passer de plaisir (sexuel) pour des période pouvant dépasser le mois, plutôt que se restreindre dans le renouvellement de leur garde-robe, on perçoit mieux l'empleur du processus décrit ci-dessus.

    La conséquence économique en est que, si vous payez le double pour un produit européen, tout l'argent restera en Europe, pourra être ré-investi dans l'économie européenne. Alors que sinon, vous payez moins sur ce produit, mais tout l'argent fuit notre sphère économique, réduisant nos capacités de ré-investissement.

    Alors, avant de se plaindre auprès de nos politiques, de nos dirigeants, des choix économiques qu'ils font, faisons notre auto-critique. Commençons à acheter français ou européen (car nous sommes au sein de l'Union Européenne).

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  • Ces derniers mois, voir ces dernières années, nous avons tous eu à subir la "flambée" des prix du pétrole. Je ne développerai pas ici la question de savoir si cela est organisé ou non par les pays producteurs, les compagnies pétrolières ...

    Ce qui m'intéresse aujorud'hui, c'est la réaction d'une partie de la population française : celle en lien direct avec le transport routier.

    J'espère que vous savez que les transporteurs et plus généralement tous les professionnel de la route ont des anvantages fabuleux. Je n'en citerai que deux à titre d'exemple. Tout d'abord, l'Etat (qui prône le développement durable) leur offre un cadeau fiscal important à travers une taxe réduite sur les produits pétroliers. Ensuite, alors qu'ils sont la principale source de dégradation des autoroutes, leurs frais d'usage sont limités et ce sont les automobilistes qui payent au péage l'entretien de ces infrastructures.

    Et si tous ces avantages étaient supprimés ou fortement diminués ?

    Evidemment, le coût de revient du transport routier serait fortement augmenté. Mais dans ce cas, la proportion de la part "chauffeur" serait réduite sur le coût global et l'avantage concurrentiel (tellement décrié) des transporteurs étrangers serait moins marqué.

    Cette augmentation induirait, de fait, une rentabilité accrue des autres modes de transports qui peinent actuellement à se développer. Je pense en particulier au fret féroviaire et au transport fluvial : ils ont l'avantage de produire moins de gaz à effet de serre, ce qui est déjà un premier pas
    en direction du développement durable.
    Mais un autre effet induit et plus indirect, d'une portée plus large, serait une "revalorisation" des produits locaux. En effet, si le coût de transport augmente, le prix de vente est impacté, rendant plus intéressant les produits nécessitant voyageant sur de plus faibles distances. Le principal effet se ferait sentir sur l'agriculture. Mais à terme, avec la vision d'un prix du pétrole très élevé, tout le commerce mondial (même le textile) s'en ressentira.

    Il est vrai que cela aura un impact sur notre consommation, puisque tout ce que nous achèterons aura un prix plus élevé, mais moins d'activités seront délocalisées, donnant plus d'emplois en France ...

    Mais ceci est encore un autre sujet !

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  • Encore un dossier de travail où il est possible de constater que les gens sont plein de contradictions.

    Des habitants qui demande le classement de leur vallée présentant une haute qualité paysagère, quoi de plus normal ?

    Des habitants qui se plaignent de difficultés de transports pour rejoindre leur emploi, quoi de plus habituel ?

    Un projet d'infrastructure desservant leurs habitations et traversant la vallée, quelle autre solution ?

    Une autre solution, plus orientée développement durable, mais a priori moins acceptable par chacun de nous, serait de rapprocher son lieu d'habitation des moyens de transport en commun existant. La densification résultante aurait pour conséquence de rentabiliser encore plus ces moyens de transport, de limiter les besoins en infrastructures nouvelles, de réduire la pollution due aux voitures ... Mais la densification aurait aussi pour conséquence de limiter la privatisation des espaces ouverts et de permettre à tout le monde de profiter de grands parcs plutôt que de petits jardins.

    Mais l'esprit individualiste qui anime la majorité des français s'opposera à cette démarche tant qu'ils n'auront pas compris qu'habiter à la campagne tout en travaillant à la ville génère l'étalement urbain et la hausse des impôts qu'ils refusent d'accepter.

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  • Après un week-end radieux, mais froid et sec, voici revenu la grisaille du lundi sur Paris.

    Les sautes d'humeur du climat risque de nous poser de serieux problèmes cette année, et les années à venir. Le redoux de ces dernieres semaines a été suffisant et assez long pour donner l'impression aux plantes que le printemps est déjà là. Mais je crains que le mois de février ne vienne, par quelques gelées, calmer les ardeurs des jeunes pousses. Tous les arbres en fleurs (certains ont vu des cerisiers !) subiront un tel choc qu'il ne faut pas s'attendre à les voir produire beaucoup de fruits cette année !
    Et vu notre apétit pour ces petits plaisirs, l'ensemble de nos fournisseurs (grandes enseignes de la distribution au premier plan) vont aller en chercher à l'autre bout du monde pour nous les aporter ... Et nous serons très content de les payer fort cher, de payer par là même leur transport et donc la production de CO2 qui nous en prive ...

    Ceci n'est qu'une vision pessimiste de notre propres contradictions, certainement poussée par le temps maussade de ce matin.

    Mais je vous donne rendez-vous dans un an pour faire le point sur l'année 2007 !

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